Phase aigüe

Il arrive parfois que l’on se sente complètement bloqué lors d’un lumbago, d’un torticolis ou autre manifestation aigüe, sans forcément que l’on comprenne bien comment on a pu en arriver là.

• On croit alors avoir fait un faux mouvement.
  Cela peut être le cas si le blocage se manifeste suite à un effort physique important, lors d’une activité sportive ou lors d’un traumatisme.
  Il peut s’avérer alors nécessaire de faire des examens pour vérifier s’il n’y a pas de lésion comme une fracture, déchirure ligamentaire ou musculaire.
  
  
• Mais la structure n’est pas forcément atteinte et la douleur peut être pourtant bien intense.
  Dans ce cas, on avait déjà emmagasiné, souvent sans en avoir conscience, un certain nombre de tensions et de micro-blocages dans le corps ; mais celui-ci avait réussi à garder plus ou moins un équilibre satisfaisant.
  Jusqu’au moment où une tension supplémentaire s’ajoute et là c’est "la goutte d’eau qui fait déborder le vase".
  Le corps n’arrive plus à maintenir son équilibre et apparait alors un blocage plus ou moins soudain. Une inflammation importante en résulte et se caractérise par une douleur intense.
  
  Dans cette phase aigüe, on peut, en ostéopathie, arriver à débloquer les articulations en dysfonction sources du déséquilibre. Une meilleure mobilité articulaire permet alors aux muscles très contractés, voire spasmés, de pouvoir progressivement se détendre et de retrouver leurs bons fonctionnements physiologiques.
  
  
• Après une séance d’ostéopathie il faut toujours compter, et en particulier lors de blocage important, en moyenne 2 à 3 jours afin que le corps s’autorégule et se rééquilibre dans son ensemble.
  Il est souvent nécessaire lors d’une phase aigüe de faire une seconde séance afin d’approfondir le travail de relâchement tissulaire.
  
  En effet, comme mentionné ci-dessus, cette phase est souvent la conséquence de multiples tensions accumulées dans le temps, il faut donc aussi du temps pour que les tissus se ré-harmonisent et guérissent.